C'est quoi le harcèlement scolaire ?
A l'école, il arrive qu'un(e) élève soit frappé(e), vol...
Etre en couple est souvent synonyme d’amour et de joie d’être ensemble. Mais, parfois, cela rime plus avec chantage, dévalorisation, insultes, contrôle des fréquentations, coups, relations sexuelles forcées …
La violence au sein d'un couple peut prendre une ou plusieurs de ces formes et concerne alors tous les membres de la famille : enfants, adolescents, adultes.
Ces violences physiques, psychologiques, verbales ou sexuelles peuvent avoir lieu en présence des enfants du couple, quand un des parents tape, crie, insulte l'autre parent par exemple. Les garçons comme les filles peuvent en être victimes. Ces violences existent aussi au sein d’un couple formé par de jeunes adultes ou des adolescents. 25 adolescents sur 100 rapportent ce type de violences au sein de leur relation amoureuse (Hébert et al., 2014).
Il est souvent bien difficile d’en sortir, parce que le conjoint violent met tout en place pour fragiliser sa victime : il l’isole, la dénigre, lui dit qu’elle est nulle, qu’elle mérite ses coups parce qu’elle n’est pas à la hauteur, parce qu’elle ne veut pas avoir de relation sexuelle, etc. Parfois aussi, le conjoint violent peut être gentil, se montrer attentionné, faire des cadeaux, s’excuser d’être violent. Cela déstabilise la victime et lui donne l’espoir qu’il peut changer.
Souvent banalisée quand elles concernent des relations amoureuses adolescentes, elles sont anormales et interdites par la loi. Personne n’a le droit de violenter une autre personne, même dans un couple.
Etre exposé(e) aux violences conjugales de ses parents ou être victime de violences conjugales dans son couple peut provoquer de graves conséquences physiques et psychologiques.
Souvent, les victimes ne savent pas quoi faire ni à qui en parler. Elles peuvent avoir peur de cette personne, peur de sa réaction, peur de ce qui va se passer après la dénonciation. Elles peuvent aussi être attaché(e) à cette personne et ne pas vouloir lui causer d'ennuis.
On peut être témoin de ces violences ou en avoir connaissance. Souvent, lorsque l'on sait que ces violences ont lieu, le témoin ne sait pas quoi faire ni à qui en parler, surtout quand la victime lui demande de garder le silence. Pourtant l’important, c’est de pouvoir en parler, à un adulte de confiance, à un copain / une copine pour que la violence s’arrête.