Être aidé face à des doutes sur une situation de violences

Il arrive que l'on s'inquiète pour un enfant ou un adolescent qui vit dans notre entourage ou que l'on rencontre dans le cadre de nos activités.

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Il arrive que l'on s'inquiète pour un enfant ou un adolescent qui vit dans notre entourage ou que l'on rencontre dans le cadre de nos activités.

Cette inquiétude est vive, quand la situation de violence est manifeste. Certains cas de violences physiques peuvent laisser des marques visibles et ne laisser aucun doute sur la situation évidente de violence.

Mais bien souvent, l'inquiétude est plus diffuse : les signes d’une situation de maltraitance restent flous et difficiles à interpréter. On observe des comportements inhabituels qui posent question, on remarque des mots prononcés en décalage avec l’âge de l’enfant, ou on ressent une négligence difficile à qualifier objectivement. Chaque situation est unique et il n’y a aucun signe extérieur permettant d’affirmer de façon absolue qu’un enfant souffre de maltraitance. Seulement des indices. Dès lors, que faire quand le doute s’installe ?

En premier lieu, face aux doutes, il est conseillé d’évoquer les signes repérés à d’autres personnes. On peut questionner son entourage, l'entourage de l'enfant pour savoir si d'autres ont repéré les mêmes manifestations que vous, ou éventuellement d’autres signes. On peut aussi exposer ces signes à des professionnels pour voir quelles interprétations peuvent être formulées. Si la situation vous le permet, il est aussi possible de s’adresser à l’enfant en adaptant vos questions à son âge et à la situation.

Dans un deuxième temps, deux attitudes sont ensuite possibles :

  • Vous constatez que l'enfant ou l'adolescent est en danger immédiat / imminent, appelez le 17 (police secours).

  • Vos doutes persistent ou l'enfant/l'adolescent n'est pas en danger imminent, il n'y a pas d'urgence vitale, appelez le 119, numéro (et tchat) gratuit et confidentiel. Des professionnels habitués de ces situations vous écoutent, répondent à vos interrogations et sauront vous aider.

 

Si vous êtes un professionnel, l'équipe de la CRIP (cellule de recueil, d'évaluation et de traitement des informations préoccupantes) de votre département est disponible pour répondre à vos questions. Vous pouvez ainsi obtenir un conseil - en restant anonyme si besoin - de la part d’un spécialiste des problématiques de maltraitance. Nous avons conçu la mallette du signalement et de l'information préoccupante : consultez-la.

 

Dans tous les cas, il est important de prendre vos doutes en considération, de ne pas rester seul face à vos incertitudes et d'en parler.

Le CVM met également à disposition une liste des aides possibles : consultez-la.

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