Signaler un mineur en danger
La loi française impose à chaque citoyen de protéger le...
De nombreuses questions vont surgir. Les réactions de chacun varient.
Lorsque les violences commises à l'encontre d'un mineur ont été révélées et signalées aux autorités compétentes, son accompagnement reste primordial pour l'aider dans son cheminement.
Le positionnement à adopter face à un enfant ou un adolescent qui a connu la maltraitance peut être source de questionnements. Comment se comporter ? Faut-il l’encourager à en parler ou la/le laisser tranquille? Faut-il aborder le sujet ? Comment le/la soutenir, l’aider ?
Trois dimensions majeures peuvent être considérées : la sévérité et la durée des violences subies par l’enfant, sa personnalité et la nature de votre relation avec le jeune.
Car chaque enfant peut réagir très différemment à des situations elles-mêmes très différentes, et ne pas adopter le même comportement en fonction de l’interlocuteur. Souvent, l’attitude la plus favorable consiste à manifester sa disponibilité au jeune : « Si tu veux, on peut en parler », « Si tu as des questions, je peux peut-être t’aider ».
Le soutien de l’entourage est une dimension qui joue un rôle fondamental dans l’évolution d’une personne dans les contextes psychotraumatiques : il est important de manifester que l’on est présent, qu'on fait attention à lui.
Que l’enfant ou l’adolescent vous sollicite ou non, il sera conscient de votre présence et pourra se tourner vers vous s’il en ressent le besoin.
N’hésitez pas à proposer une aide psychologique : il est parfois plus facile pour le jeune de s’exprimer à un professionnel dans un cadre de confidentialité.